Page 9 The Islamic Bulletin Issue 6 début, j’étais enclin à en douter, mais de temps à autre, certaines personnes ont produit des versets coraniques réels et originaux en contradiction avec mes références, et j’ai été obligé de réviser mes conclusions. Et, à la suite de cette révision et de cet examen, j’ai senti qu’ils avaient raison et que j’avais tort. J’ai découvert que ceux qui avaient été mes professeurs avaient une mauvaise approche du problème et m’avaient transmis des informations incorrectes. Ma connaissance de l’islam, jusque-là, s’était limitée à des revues de radio et de télévision, des articles publiés dans divers magazines et reproduits dans des livres de traités biaisés. Mais j’étais perplexe; Que devrais-je faire? Comment dois-je modifier ma position et rectifier ma compréhension ? Q : Quand est-ce arrivé ? R : Après la 8e Conférence du Vatican mais avant la naissance d’une attitude tolérante de la part des savants européens attirés par une pensée impartiale, c’est-à-dire avant 1926, lorsque le clivage entre savants musulmans et chrétiens était à son zénith et qu’il n’y avait aucune perspective d’une dialogue entre eux. Q : Comment avez-vous réagi à cette situation ? R : Il n’y avait alors qu’une seule voie qui s’offrait à moi, celle d’apprendre la langue arabe afin que je puisse étudier le Livre Saint, le Coran, dans sa forme originale et essayer d’en saisir directement le sens. J’ai consacré les deux années suivantes à cette tâche lorsque j’ai acquis suffisamment de connaissances en arabe (en langue et en littérature) pour être en mesure de faire une étude fiable du Coran, fidèlement et académiquement. Q : Et comment cela vous a-t-il été bénéfique ? R : Je savais alors que le Coran était « l’Œuvre d’Allah » et qu’il n’avait été écrit par aucun être humain. J’étais également convaincu que Mohammed (S.A.W.) était un vrai Prophète de Dieu. Q : Le monde célèbre maintenant le premier centenaire de Darwin, souscrivez-vous à la théorie darwinienne ou n’êtes-vous pas d’accord avec elle ? R : Non Monsieur, je m’y oppose avec véhémence. La théorie de Darwin est totalement basée sur une idée fausse et n’est pas du tout le résultat d’une telle recherche scientifique qui pourrait prouver qu’il existe la moindre relation entre l’homme et la théorie de l’évolution des espèces telle qu’elle est proposée par lui. En fait, ses vues ne sont rien d’autre que les calculs erronés et erronés d’un esprit purement matérialiste. Mon dernier livre (Origin of Man) contient un “article de réfutation” complet sur Darwin et ses opinions. Q : Êtes-vous d’avis que Darwin était conscient de son erreur ? R : Oui, je pense qu’il savait l’erreur qu’il a commise. Les savants, qui aiment le matérialisme, ont proposé d’innombrables théories, pour la plupart incorrectes, et le plaisir, c’est qu’ils sont conscients de leurs erreurs. Cependant, étant matérialistes, ils s’en tiennent à leur mauvaise attitude. Dans mon livre, j’ai critiqué certains de ces universitaires, dont plusieurs sont lauréats du prix Nobel. Q : Pensez-vous que vos écrits ont eu une répercussion directe sur les gens hors de France ? R : Oui, récemment, il y a quelques jours seulement, j’ai visité des pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest, où j’ai été appelé à plusieurs reprises à m’adresser à d’innombrables rassemblements de personnes instruites, y compris des universitaires, sur l’origine de l’homme et sur mon premier livre : le Coran, Bible et sciences. J’ai été étroitement interrogé sur mes opinions par certains des éléments les plus qualifiés, voire les plus hostiles. Suite à cela, d’innombrables étudiants et universitaires m’ont contacté et m’ont félicité. Ils ont déclaré qu’après m’avoir écouté, ils avaient, pour la première fois, pu se sentir convaincus de la véracité des affirmations coraniques sur la création de l’univers et l’origine de l’homme. Certains d’entre eux ont franchement admis que mes écrits et mes conférences avaient restauré en eux une ferme certitude de croyance et de foi et les avaient convertis en Vrais Musulmans, qui ressentaient réellement du réconfort et du plaisir maintenant à réciter leurs « prières ». Ils ont déclaré que l’élément de doute et de badinage dans la foi était entièrement dû aux théories erronées de certains de ces soi-disant érudits occidentaux dont les théories avaient été adoptées comme vérité évangélique. Q : Quel est le verdict de la Science sur l’Homme ; et pourquoi ce conflit entre Science et Religion sur ce point ? R : Dans mon livre « Origin of Man », je me suis efforcé d’expliquer ce qui est douteux et ce qui est prouvé selon les découvertes scientifiques. J’ai également traité des théories autrefois soutenues par des universitaires, mais maintenant leur base même est en train d’être démolie et s’est avérée sans fondement scientifique solide. En 1851, Darwin publie son premier livre, “Origine des espèces”. Il y a souligné que “Tous les animaux peuvent procréer entre eux”, mais il n’a pas pris la peine de démontrer et de prouver scientifiquement son point de vue selon lequel la “Généalogie de l’Homme” s’étend jusqu’au singe. Q : Alors qui est responsable de proposer cette théorie frivole ? R : Le fait est que certaines autres personnes, se métamorphosant et sans digérer ses théories, ont attribué de fausses déclarations à Darwin, qui comprenaient l’hypothèse que « l’homme a évolué à partir des singes ». Néanmoins, il est également vrai que Darwin ne se souciait pas de contredire les fausses notions qui lui étaient assignées, car c’est à cet égard et sur ce sujet que la confrontation s’est produite entre les partisans de Darwin et le clergé, où les deux parties ont abusé et calomnié l’une l’autre. autre. C’est pourquoi il est maintenant essentiel qu’une ligne de démarcation soit toujours tracée entre les résultats des investigations scientifiques et les vues arbitraires de savants comme Darwin. Q : Par de tels discours, débats et discussions scientifiques, même les Écritures sont exposées à des tests scientifiques qui exposent leurs erreurs et mettent le doigt sur leurs faiblesses. En tant que tel, pouvons-nous vous demander si vous en avez à travers de telles anomalies dans le Coran, c’est-à-dire où ses expositions et explications sont en contraste avec les découvertes scientifiques ? R : Les Écritures des non-musulmans ont été copiées et transmises de génération en génération et à travers différentes personnalités. Le plus ancien document de cette nature est “Jéhovah”, qui a été écrit au cours du 9ème siècle après JC. Ce livre, bien que peu volumineux, est toujours le document le plus complet de son genre. Le deuxième livre (Sacrodotal), bien que généralement considéré comme la Préface de la Bible, est apparu en 600 av. Il traite de la création de l’univers et de l’apparition de l’homme sur terre et des histoires racontant les événements qui l’ont suivi. La Bible vient ensuite, mais les livres du « Nouveau Testament » n’éclairent pas beaucoup le problème de l’Homme. Ils répètent les déclarations de l’Ancien Testament telles qu’adoptées par saint Luc.
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